16 mars 2010

Le "Voyagier"

Dans tout les arts, il existe des écoles, et celui du voyage ne déroge point à la règle. Tel Charles Darwin ou Perito Moreno à la découverte de nouvelles espèces, animales ou végétales, nous profitons de l’incroyable faune patagonienne qui regorge de tout les type de spécimens pour mener notre étude « voyagier ». Ainsi se décline cette espèce en voix d’expansion, le voyageur.

1) Le Vacancier: Il est généralement là pour 2 semaines à 2 mois. Il est plutôt difficile à capturer car il ne se pose pas. Son cri distinctif est le « Faut-que-j’aille-vite-à-elChalten-car-j’ai-mon-billet-retour-le-14-à-Buenos-Aires ». Celui-ci craint beaucoup plus le mauvais temps car ça fout en l’air le programme, mais il est plutôt sympathique et n’est pas atteint par la blase, maladie plutôt répandue chez les autres branches.

2) Le Motofriqué: Celui-ci est un des plus belle espèce. Il se déplace tout simplement à l’aide d’un gros véhicule souvent bardé d’autocollant sponsorisant. Cette branche du voyageur est très diversifiée. De l’ancien financier suisse se baladant en RR intérieur cuir et descendant dans les bons hôtel en passant par la famille complète dans un camping car sur les routes pour une année sabbatique jusqu’à l’aventurier c’étant aménager une tente dépliante sur le toit de son land cruiser.
Ils sont beaucoup plus libre et indépendant. Ils peuvent partir à la recherche d’endroit isolé et faire leur propre route. Cependant, il sont aussi moins en contact avec les autres branches, ce qui n’est pas optimal pour la reproduction.


3) Le WorldTour: C’est toujours avec une pointe de fierté que celui-ci répond « Moi, je me fait un petit tour du monde d’un an » quand on lui demande pour combien de temps il est là. Souvent d’origine européenne, ses foyers d’habitation principaux sont en fait l’Amérique du Sud, l’Asie du Sud Est et le couple Nouvelle-Zélande-Australie. L’ordre est aléatoire, mais rarement il s’essaye à des destination plus originales. Ils sont très sociales mais sont souvent atteints par la blase. Les rencontres finissent par toutes se ressembler et les destinations se succède l’une après l’autre en perdant de leur saveur. Cependant il est souvent chargé d’un projet. Il réalise par la même occasion un rêve qui , en tant qu’expérience unique de sa vie le change réellement.
Sa mue s’opère souvent à la fin des études ou après quelques années de travail pour une année sabbatique. Malheureusement, les larves qui attendent plus longtemps finissent quasiment toujours par rester dans leur cocon.

4) Le Nature et le Roots: Ce sont des branches particulière du WorldTour. Elles possède toutes deux des caractéristiques communes et se distinguent sur d’autres points. Le Nature a pour but principal de vivre les grands espaces et éviter les villes. Ils se nourrit de paysage et de sommet. Le Roots évite aussi les grosses villes mais dans le but d’éviter la « société », il se nourrit lui de rencontre et d’expérience nouvelles.
Ils ont en commun un style de vie très économique. De camping en camping, il se font leurs propre nourriture et développent des modes de voyages originaux comme l’autostop, le couchsurfing et autre bon-plan-pas-cher. On peut leur reprocher leur hygiène limité et leur radinerie excessive.
Ont les distingue aisément à leur apparence. Le Nature aura tendance à être équipé de vêtement technique qui optimise leur résistance au conditions météorologique difficiles. Le Roots aura des vêtement ample adapter au confort qu’il garnira le plus possible d’accessoires locaux. Un avantage pour se fondre dans son environnement.

5) Le PartyTraveler: Celui -ci est très facile à débusquer. Il sera en général dans l’auberge la plus recommandé du Lonely Planète. Il a un budget permettant de mener la belle vie dans ces endroits du monde ou « elle n’est vraiment pas cher, pour l’équivalent de 5 euros t’as une pizza et une bière ».
Il privilégiera les villes afin de faire la fête. Sont but est souvent l’ivresse et la reproduction dans le plus grand nombre de ville du monde. De très bonne compagnie pour quelque jours de voyages, il a très souvent des histoires malencontreuses à raconter (volé, arnaqué, avion loupé…)
En milieu non urbain il conserve sa robe Converse-Diesel-Abercrombie et se cantonne aux « excursions » touristiques toutes organisées.


8) Le XtremRider: Beaucoup plus rare, beaucoup plus fun. Nous sommes admiratifs même si certains d’entre eux se sont lancé dans une aventure certainement au dessus de leur force et ne peuvent pas profiter tout les jours du voyage. Il s’agit pour cette espèce de parcourir une longue distance exotique dans des moyens de transports plus difficiles que le bus… Ainsi nous avons croisé un chevaucheur de moto sur les routes depuis 8 mois, beaucoup de bicyclettistes parcourant tant bien que mal leurs 50 km par jours, des marcheurs ou coureurs avec leur petite carriole à roulette dans le dos ou un trotinetiste unijambiste. Avec ce mode de transport il change radicalement la façon de voyager et les mêmes routes peuvent prendre une dimension toutes différentes. Ca donne envie de revenir et de muer en cette nouvelle espèce.



7) L’israélien: Cette dernière branche de notre voyagier est très présente en Amérique du Sud. Ils sont très similaire les uns des autres: Armée finie, on part voyager. Si vous en apercevez un le reste de la meute n’est pas loin. Ils laisse le sentiment de jeunes un peu perdu dans leur tête et complètement endoctrinés. Ils se demandent « pourquoi les arabes les haïssent et sont de nature si violente » alors que eux « ne veulent que la paix et c’est pour ça qu’il font l’armée ». Parmi cette branche on trouve aussi des spécimens exotiques qui n’hésite pas à porter les T-shirt de Zaahal exhibant une arabe enceinte au milieu d’un viseur et le slogan « one shot, two kill » ou encore des T-shirt au logo de l’armée de l’air sur lequel on peu voir un village dévasté par les bombes et le feu près duquel git un homme en position de crucifixion. Ne pas trop s’approcher.




Ainsi toute cette petite faune parcours les routes de l’aventure. Même si les interaction entre les branche ne sont pas naturelles, elles ont lieu dans les bus, certaines auberge ou site touristiques immanquable. Cela donne un mélange sympathique, coloré et intéressant à observer.

Hugo

1 commentaire:

Unknown a dit…

Génial, aucun guide n'avait fait meilleure description.