Après Cochabamba, nous quittons l’altiplano bolivien pour entrer dans la partie amazonienne du pays. La Bolivie est trop souvent limitée dans nos imaginaires de voyageurs occidentaux à l’altiplano et ses déserts de sel, ses marchés colorés au bord du lac Titicaca, ses lagunes ou ses nombreux sommets à plus de 6000m. La Bolivie, c’est aussi les grandes étendues de forêts qui occupent près de 70% du pays.
Nous nous devions donc d’aller faire un tour dans ces régions où le moustique est roi et où la végétation est reine. Direction tout d’abord Santa Cruz, capitale économique du pays, situé à 400m d’altitude. Nous passons d’un climat sec, froid et venteux à un climat lourd, chaud et humide.
Nous nous devions donc d’aller faire un tour dans ces régions où le moustique est roi et où la végétation est reine. Direction tout d’abord Santa Cruz, capitale économique du pays, situé à 400m d’altitude. Nous passons d’un climat sec, froid et venteux à un climat lourd, chaud et humide.

La compagnie de charmantes puces de lit à Cochabamba nous a par ailleurs laissé un souvenir indélébile de cette belle ville.
La Bolivie commence à nous livrer ses plus beau secrets…Nous passerons donc 5 jours à Santa Cruz à nous reposer et retrouver un état normal. 5 jours à ne pas faire grand-chose. Touristiquement parlant, Santa Cruz n’a vraiment pas grand intérêt. C’est une grosse ville comme on ne les aime pas. Le confort de l’hôtel et la proximité d’un joli petit marché suffit à notre bonheur.
Nous partons enfin vers les missions jésuites de Chiquitinos. Par chance, nous tombons tout pile pendant le festival international de musique baroque. Tous les soirs, des concerts de musique classique viennent donner un peu de vie aux églises pour notre plus grand bonheur.
La petite dizaine de missions Jésuites que compte la region ont toutes été construites autour de 1750. Elles sont situées en plein centre des villages, témoignant de l'importance qu'elles avaient dans la vie des locaux. En effet, chaque village avait une organisation très stricte dirigèes par les jesuites et rythmées par les messes. Chacun avait ainsi un rôle particulier dans la vie de la communauté et devait lui dédier une partie de son temps de travail. Si cela avait l'air de fonctionner, cela s'est toujours fait au prix d'une acculturation marquée que les locaux, maintenant catholiques, ont encore du mal à accepter.

Nous avons donc pu découvrir des villages aux ambiances complétement différentes des villages de l'altiplano. Les routes sont en terres battues et très très larges. L'artisanat local change. Le travail du bois est par exemple très important et se retrouve dans les sculptures et colonnes des églises. La pauvreté est nettement plus marquée. En Amazonie, les saisons sont très marquées et les récoltes ne sont pas toujours très bonnes.
On se sent un peu hors du monde et hors du temps dans ces petits villages. Particulièrement à Santa Ana où nous avons dormi. Ici, faire le tour du village, c'est faire le tour de la place centrale. Après, c'est la forêt qui commence...

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