22 janv. 2010

Iguacu



Après un faux départ de SP le jeudi soir qui nous aura valu une belle soirée Salsa avec Afeida, ancienne Edhec, on part finalement le lendemain midi pour Foz de Igacu.

On arrive à la gare routière le lendemain à 5h00 du mat'. Arriver dans une ville, c'est se retrouver dans l'inconnu complet. On n' est pas du genre à tout préparer à l'avance. On ne sait pas trop où l'on est, on ne sait pas trop ce qu'il faut faire, on découvre tout. On se sent souvent un peu perdus. Mais c'est dans ces moments-là que l'on se sent vraiment voyager. Et encore plus à 5h00 du mat'.
Rapidement, on rejoint le centre et on se laisse embarquer par un local qui bosse au barrage d'Itaipu. On va donc là-bas avec la navette qui ramasse tous les employés et on arrive sur place à 7h00 du mat'. Au top.

Ensuite, pas le choix, ce sera visite guidée. Le barrage est gigantesque avec notament un lac de 170 km de long, 90% de l'électricité du Paraguay et 22% de celle du Brésil produite. Une quantité d'eau impressionnante est rejetée par 3 grands toboggans avant d'être cassée et de s'envoler à plusieurs centaines de mètres.
Tout est surdimensionné, un peu irréel. On se croirait presque à la Nasa. Visite ensuite du parc biologique créé par la même occasion pour sauvegarder la faune et la flore mise en danger par la création de la retenue d'eau.
On voit notamment des perroquets, jaguars et des crocodiles.

L'après-midi, départ pour l'Argentine et Puerto Iguacu. Le passage de la frontière est assez facile. On doit tout de même attendre une petite heure le bus qui va du poste bresilien au poste argentin. Assis sur le trottoir en mode Romain et Michel, une bolivienne qui attendait pas loin nous donne un de ses sandwichs. Le prochain point hygiène et santé tentera d'expliquer le pourquoi de ce geste généreux. Visite ensuite de Puerto Iguacu et du point des 3 frontières (Paraguay, Bresil et Argentine) et dodo.

Le lendemain, direction Las Cataratas de Iguacu. On arrive sur place à l'ouverture, au taquet. L'histoire ne retiendra pas que c'était parce qu'on était encore à l'heure brésilienne, soit une heure plus tôt. On est donc dans le premier train pour les chutes du Diable. Sans hésiter, on en profite pour jouer à Indiana Jones sur le pont d'accès pour arriver au bord des chutes avant tout le monde. 15 min tout seuls. Le rêve. On s'offre même le luxe d'un petit pipi de là-haut.
Les chutes sont impressionnantes, majestueuses, somptueuses... bref, ça calme. Le reste de la visite est tout aussi magique.
Des chutes à n'en plus finir et une quantité d'eau déversée difficilement concevable. On est comme des gamins devant ce spectacle.

Il n'y a pas à dire, la nature est vraiment la plus forte et la plus belle. Heureux d'avoir fait ce break après une semaine à Rio et SP et 5 jours avant Buenos Aires.

1 commentaire:

Arnault a dit…

La photo du salto devant les chutes est simplement magnifique!
La video des Indianas courant vers les chutes est extra aussi, on sent bien l'essouflement...
Par contre, moi y en a pas comprendre la tonte de cheveux...

Cousin Arnault depuis San Francisco.