2 févr. 2010

Bs.As se vie(site)

Buenos Aires (19-24 janvier)

En quittant Iguazu vers Buenos Aires, nous faisons la rencontre de Nicolas, Annécien de 27 ans en tour du monde. On sympathise rapidement avec lui après sa démonstration de voyageurs qui n’a peur de rien: 1 minute avant le départ, il s’aperçoit que son chargeur de caméra est encore dans son auberge. Sans réfléchir il saute du bus en nous criant de le retarder pendant qu’il se rue à la rescousse du chargeur. Evidement toutes ses affaires étaient encore dans le bus. Heureusement que Pilou réussit à convaincre la chauffeur d’attendre trois minutes supplémentaires.
Nous découvrons par la suite que les bus argentins sont encore plus confort que les brésiliens, et c’est bon quand il s’agit de faire 25 heures de trajet: hôtesse, plateaux repas et bon film américain.

Arrivée à Buenos Aires, et n’ayant aucun plan, nous décidons d’aller voir ce que l’auberge de Nico donne… celle-ci, située dans un immeuble en plein centre de Bs.As, Avenida de Mayo (dire Dé Macho) est un peu chère, mais les étages du dessus sont aussi des auberges. Le 2ième et 3ième étages sont strictement réservés aux Israéliens mais le 4ième étage, bien que plein d’Israéliens aussi, accepte les autres étrangers, et pour pas cher. Nous apprendrons par la suite que les Israéliens ont une très mauvaise réputation en Amérique du Sud et que beaucoup d’Hostel refusent de les accueillir. Ils ont donc un système d’auberge parallèle. Il faut dire que tous (ou presque) les Israéliens finissent leur service militaire obligatoire par un grand voyage et l’Amérique du sud est l’une de leur destination favorite.

Ainsi nous voilà à Buenos Aires, et avons plusieurs jours devant nous pour la découvrir. Progressivement nous nous sommes laissés guider par les rencontres et les envies et avons pris beaucoup de plaisir à marcher dans tous les quartiers sympas de cette ville qui se vit plus qu'elle ne se visite. De la Bocca en passant par SanTelmo jusqu’à Palermo, nous découvrons la culture argentine, son tango, son football, son effervescence artistique… mais aussi son histoire difficile et les crises que les argentins ont du traverser et traversent toujours. Nous y avons pris goût pour les empanadas qui permettent de déjeuner bon et pas cher et aussi les glaces qui se mangent dans des seaux de ¼, ½, ou 1 litre.


A noter dans les bons moments passés à Bs.As:
Le jeu du « Yes Man » où il s’agit de dire "Yes Man" au défi stupide que nous nous lançons. J’ai donc dû passer une soirée avec la coupe de Michel Blanc (succès garanti auprès des Suédoises) puis nous avons tous les deux totalement rasé nos crânes. Je me suis aussi retrouvé à sauter dans une piscine en hurlant « TSUNAMI », et éclaboussant ainsi les 3 Allemands assis près de celle-ci… (à noter que le sens de l’humour n’est pas leur qualité première)
Durant les soirées, nous passions du temps sur le toit de l’auberge où la vue sur Buenos Aires était imprenable et où l’on rencontrait des gens variés tel que Jean Sébastien, guide de haute montagne Quebequois à qui nous avons racheté les restes de lyophilisé après son ascension loupée de l’Aconcagua. Puis un moniteur de pêche à la mouche californien au look de loup de mer qui était payé pour accompagner des touristes pêcher en Patagonie… elle est belle la vie…
Enfin, parmi les Edhecs que nous rencontrons toujours, l’une d’entre elle nous a beaucoup plu. Sophie Chauillac, qui bosse dans le micro-crédit chez planète finance mais dont la vie semble entièrement dévouée aux milieux ONG et qui m’a profondément confirmé l’idée qu’on peut faire des choses bien et être heureux après une école de commerce. Ce qu’on va faire de notre vie nous appartient totalement et l’argent et les hauts postes ne sont pas un but ultime pour tout le monde. Il faut avoir un minimum d’honnêteté avec soi-même et de courage pour oser aller vivre et travailler en accord avec ses valeurs.

Après 5 jours à profiter de la ville, le besoin de NAAAATURE se faisait de plus en plus pressant, voire insoutenable pour certain: Direction les pingouins !!

1 commentaire:

Arnault a dit…

C'est très agréable de te lire, cousin et tu maitrises bien ta vie.
Heureusement pour vous 2, les cheveux, ça repousse!!!