Maintenant que je suis de retour en France, je peux me poser la fameuse question: "que restera t-il de ce voyage?".
S'il est encore bien trop tôt pour tirer un bilan en profondeur de 5 mois et demi d'itinérance, il est déjà possible d'en tirer un bilan matériel.
Au moment de partir, il m'a été absolument impossible de me séparer de deux objets qui nous ont suivi tout au long du voyage, deux objets qui font donc maintenant office de symbole:
- notre fidèle casserole, acheté à El Chalten et trimballée jusqu'à La Paz. Elle nous aura permis de manger presque tout les soirs en Patagonie ou ailleurs. Toute défoncée par les chocs du voyage et noircie par les flammes du réchaud à bois, notre casserole aura survécu avec courage et force à tout les coups imposé par sa destinée de grande baroudeuse. Jamais elle n'a failli. Jamais. Nous reconnaissons aujourd'hui la grande pénibilité de son travail et lui accordons à juste titre une retraite anticipée, sur qu'elle trouvera sa place dans sa nouvelle vie.
- ma paire de wings, mon arme fatale en voyage. Toujours au bon endroit au bon moment. A mes pieds pour courir, marcher ou grimper. Devant la porte de l'hôtel pour ne pas être déranger. Sous le siège du bus pour plonger ses bruyants occupants dans un profond sommeil. Pendues sur les cotés du sac pour faire le ménage devant nous et nous permettre d'avancer sereinement... Elles ont elles aussi répondu présent. Trouée, déchirée et usée, elles n'en restaient pas moins redoutables.
Pour les réflexions un peu plus profondes, il faudra attendre encore un peu.
Pilou
S'il est encore bien trop tôt pour tirer un bilan en profondeur de 5 mois et demi d'itinérance, il est déjà possible d'en tirer un bilan matériel.
Au moment de partir, il m'a été absolument impossible de me séparer de deux objets qui nous ont suivi tout au long du voyage, deux objets qui font donc maintenant office de symbole:
- notre fidèle casserole, acheté à El Chalten et trimballée jusqu'à La Paz. Elle nous aura permis de manger presque tout les soirs en Patagonie ou ailleurs. Toute défoncée par les chocs du voyage et noircie par les flammes du réchaud à bois, notre casserole aura survécu avec courage et force à tout les coups imposé par sa destinée de grande baroudeuse. Jamais elle n'a failli. Jamais. Nous reconnaissons aujourd'hui la grande pénibilité de son travail et lui accordons à juste titre une retraite anticipée, sur qu'elle trouvera sa place dans sa nouvelle vie.
- ma paire de wings, mon arme fatale en voyage. Toujours au bon endroit au bon moment. A mes pieds pour courir, marcher ou grimper. Devant la porte de l'hôtel pour ne pas être déranger. Sous le siège du bus pour plonger ses bruyants occupants dans un profond sommeil. Pendues sur les cotés du sac pour faire le ménage devant nous et nous permettre d'avancer sereinement... Elles ont elles aussi répondu présent. Trouée, déchirée et usée, elles n'en restaient pas moins redoutables.
Pour les réflexions un peu plus profondes, il faudra attendre encore un peu.
Pilou
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