30 juin 2010

Le Titicaca par le nord (13-16 Juin)

Après avoir pris un dernier Libanais pour fêter le départ de Pylou et lui avoir dit au revoir devant notre résidence pacena, je me retrouve avec Henri, pour la suite du périple.nous décidons de nous rendre au Pérou et de visiter au passage le Lac Titicaca. Le plan typique est d'aller à Copacabana (si si, la plage mythique de Rio tire son nom de là) sur le bord du lac, et d'embarquer pour se balader sur l'Isla del sol. cependant, il s'agit d'un coin hyper touristique et selon nos calculs (très savant), un lac c'est le même sur la rive sud et sur la rive nord. Vamos pour la rive nord, surtout que le lonely planet nous préviens que c'est réservé au routards de l'extrême.Effectivement la route du nord est absolument pas touristique et parsemée de petit pueblo agricoles. De plus les transport sont (toujours selon le LP) rare et pas évident. Nous nous armons donc de courage pour nous diriger vers un premier pueblo bien desservi duquel nous trouverons bien un autre minibus pour continuer. A Achacachi (aye aye aye diraient les basques), nous prenons à peine le temps de déjeuner qu'un "micro" passe pour nous emmener à la prochaine étape. Trop facile.



La route longe le lac et est splendide. la région est totalement agricole, à l'ancienne. Des milliers de micro-champs de 60m², coincés entre le lac et une barrière de montagne les séparant des vallée junglifère de Sorata, sont cultivées par des Cholitas en costumes. Nous arrivons à Encoma tranquillement et là on nous dit d'attendre à l'angle de la place qu'un bus pour Puerto Acosta passe. Deux heure plus tard, un premier arrive, mais il est plein à ras bord. 15 minutes de plus et le second passe et accèpte de nous embarquer. Cependant nous nous apercevons vite que celui-çi vient en fait directement de Lapaz, ce qui remet en question notre efficacité...mais bon...Nous voilà serré à 21 dans une petite fourgonnette de 15 place longeant le lac toujours aussi beau, pour enfin arriver à Puerto Acosta. Nous ne sommes plus très loin de la frontière péruvienne. Justement, en descendant du bus, on nous informe que le type là bas avec le blouson bleu est prof dans une petite école près de la frontière et qu'il s'y rend dès maintenant par un petit chemin qui coupe. Parfait, comme nous voulons camper près du lac, on se dit que c'est la bonne occasion. Une heure et demi de marche avec les sacs et le soleil qui se couche, puis nous laissons continuer notre nouveau copain et plantons la tente au milieu de nul part.



Le lendemain, nous continuons le chemins sur lequel nous nous trouvons sans trop savoir où cela mènera. Au bout de deux petites heures, nous nous retrouvons sur une petite pointe de terre avec une vue magnifique et une grande borne sur la quelle figurent Bolivie d'un coté...Pérou de l'autre. Après quelque photos pour faire les malins, nous continuons, mais à notre grande surprise personne ne nous demande de passeport ou quoique ce soit (en même temps on croise personne).Nous arrivons finalement au petit village de Tilali ou nous prenons un bus vers Moho sans se préoccupé plus que cela du fait que nous sommes désormais immigrant illégales au Pérou.
Lendemain matin, bus vers Puno et retour à la civilisation.



Après avoir débusqué un hôtel, nous nous mettons en tête de régler notre petit problème de passeport et rendons visite au bureau des immigrations et au consulat de Bolivie. Résultat des courses: On a rien à faire ici, et si on se fait chopper on va prendre une grosse amende. La meilleure solution selon le consulat est de repasser la frontière illégalement dans l'autre sens. Chiche. Bus vers Yunguyo, Kasani et nous voilà devant la frontière: On baisse la tête, on prend un pas assuré, on répond "todo bien, no te preocupa" quand on nous demande de rentrer dans le bureau, et on trace tout droit. Bim, nous voilà à nouveau en Bolivie et donc en règle.



Tant qu'à faire, maintenant que nous sommes là, profitons en pour voir ce que Copacabana a à raconter.

Hugo

2 commentaires:

Anonyme a dit…

salut les gars, vous vous souvenez d'un glaciologue belge que vous avez croisé a cochabamba puis au parinacota? c moi...
eh bien par hazard, je me retrouve a squatter a grenoble chez votre amie laure... le monde est petit
jai vu que vous avez reussi le parinacota, bien joué!

si par hazard vous repassez par la paz (jy retourne), passez dire bonjour

a plus, max

Anonyme a dit…

salut max,

je suis de retour en france et très souvent sur grenoble.
si par hasard tu vois ce message appelle moi.

0615503339

pilou
pierrelouis.roussel@gmail.com