12 juin 2010

Trek du Choros (22-26 Mai)

Ca s'appel le "EL Choros". Le principe est simple. Vu que la bolivie est divisé en plusieurs écosystème dépendant de l'altitude, pourquoi ne pas faire une grande déscente qui traverse ces écosystème. Une descente qui démaerre à l'altiplano pacena (qui veut dire "de La Paz", comme les Cariocas, les Paulistas, ou les ) et s'achève aux yungas de Coroico, quelques 3000m plus bas. Mais là ou c'est très fort, c'est que l'itineraire passe justement par un chemin Incas d'origine et par plusieurs minuscules pueblos isolés.

Nous partons cette fois-çi avec un gros effectif puisque nos amis Ludo, Vanessa, Julien et Elsa sont motivés. Les préparations sont parfaitement gérées, la bouffe réparties, les affaires inutiles laissés dans notre hostel habituel de Lapaz, le Pukara. En route.
Un pickup nous dépose donc au début du chemin Incas (5000m) et bien sur Pylou et moi faisons le trajet dans la benne arrière, histoire de se recoiffer les moustaches qui commencent à atteindre une taille plus qu'honorable.
Et c'est parti. Il suffit en fait de descendre tranquillement ce large chemin pavé, agrémenté de ruine Incas, et de laisser notre imagination se figurer l'époque où ce chemin flambant neuf servait d'axe principal d'échange pour les centaines de caravanes de marchandises remontant les produits des cultures Yungas, principalement les feuilles de Coca.

Les étapes ne sont pas si longues et nous permettent de faire de grandes pauses farniente, de jouer au Truco (voir article précédent) et de bon picnic végétarien sous la supervision de Elsa et Julien.
Progressivement pendant ces 3 jours, nous nous enfonçons dans des vallés où l'on voit le ruisseau que l'on suit depuis le début devenir un vrai torrent. Celui-ci est effectivement allimenté par des forêts de plus en plus denses et humides où notre route Incas est de plus en plus dévorée par la végétation. Nous sommes aussi épatés de la vie des petites communautés que nous croisons. Celles-ci vivent de petite cultures sur les paroies abruptes des vallées (et des droits de passages qu'elles nous font payer) et sont à 8 ou 10 heures de marches minimun des premières routes. Heureusement elles vendent du Coca Cola!

Nous finirons par 2 journées à se reposer dans la charmante Coroico, noyée dans une jungle d'orangers où il suffit de se pencher pour en ramasser, les couper en deux, se les presser salement au dessus du gosier et passer à la suivante, la barbe imbibée d'un bon jus sucré. Au programme, baignade dans un des torrents de fond de vallée et apprentissage avec Elsa de l'art du macramé.
Nous sommes à 1500m et avons perdu notre aclimatation. La remontée vers La Paz fait mal mais heureusement, notre restaurant Libanais est au bout de la route!

Hugo

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bite