3 juil. 2010

Touristophobie chez les Titicaciens (16-20 Juin)

Copacabana ou nous nous trouvons donc malgré nous est une usine à touriste comme les autres. Toutes les maisons de plus de 1 étage sont des "Hostel", des "Alojamiento" ou des "hospedaje" et la plus part des rez de chaussé servent à vendre bonnet en Alpaga, bracelet incas et autre porte bouteille avec motifs "tribaux" flashi. Cependant l'endroit est magnifiquement orienté vers les couchés de soleil sur le lac titicaca avec la cordillera Real et une flotille de petit bateau de pêcheur pour la touche "paisibilité". Une bonne truite fraiche et frite dans l'ail face à tout ça suffit pour nous faire oublier que nous sommes venu ici dans la contrainte.


En revanche, l'ile du soleil située à deux heures de bateau et qui constitue la principale attraction touristique est plutôt décevante. Elle offre des paysage guère mieux que ceux de la rive nord, si ce n'est une petit ruine inca sur la pointe nord, mais s'avère être un vrai racket organisé: Après avoir été déposé dans une petite crique au nord de l'ile, on nous fait payer l'accès pour la pointe nord, puis l'utilisation du chemin qui mènne au sud, puis l'accès au sud de l'île. Le tout alors qu'il n'y a pas réellement grand chose à voir qui casse trois patte à un canard. Je me fais même accusé par un des "racketteur" d'avoir un faux billet...


Plutôt déçu par la pourtant si connue "Isla del Sol", nous apprenons à notre retour que suite à une grève du coté Péruvien, il n'y aura pas de moyen de quitter la ville pour les deux prochains jours. Pour confirmer la malédiction, le lendemain matin l'électricité saute dans toute la ville pour plusieurs heures juste avant le début du match France-Méxique qui de surcroit se conclura par un fummant échec.
Nous finirons par arrivé à Puno après avoir passé 2 jours pas si désagréable à glandouiller et bouquiner au soleil près du lac. Puno n'a rien d'incroyable non plus, mais nous y resterons juste le temps de faire un tour aux fameuses iles flotantes.

Celles-ci sont très intéréssante à voir mais la façon dont le tourisme a transformé cette micro société en prostitution afligeante pour soutirer le plus de sous possible au visiteurs nous met très mal à l'aise. Les bonnes femmes chantent des chansons de bienvenue en anglais, quechua, espagnol et hebreux, elles te suppli de les prendre en photo avec leur gosses contre une pièce, le "président de l'ile" t'explique à quel point il est content que des occidentaux viennent voir la misère dans laquelle ils vivent et 5 personnes t'alpaguent en permanance pour acheter une sorte de tissu avec des lamas roses brodés par la grand mère...


Bien sûre le chauffeur du taxi-bateau nous obligera à passer 2 heure sur l'ile ou il n'y a que des restos chers et des giftshop. Heureusement, ma longue focale et ma gachette facile me permette de m'occuper et de ramener quelques bon clichés.

La suite du périple nous amméne enfin à Cusco, la cité imperiale inca au pied du Machu Picchu.

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