Rio de Janeiro, do Blaziou…

Seulement trois jours - et les trois premiers du voyages - passés a Rio de Janeiro do Brazil. Ils nous auront permis de n’avoir qu’un aperçu de cette ville. Pour sûr, nous y passerons plus de temps en Juillet.

Rio est une ville immense. En bon montagnards, nous nous sommes rués sur les nombreux pics en forme de pains de sucre qu'il y a autour et même dans Rio : Christo Redemptor (Corcovado) le premier jour, malheureusement dans le brouillard ; le petit Pão de Azucar le 2ème jour entre Copacabana et Botafogo à quelques 200m d’altitude. Quoique complètement dans la ville, la montée se fait dans une forêt très dense et sauvage. La vue, là-haut, donne déjà une vision imposante de la ville, alors qu’on en voit à peine un tiers; Le Pico de Tijuca le troisième jour qui domine Rio d’un peu plus de 1000 mètres. Deux ou trois heures d’ascensions dans la forêt et entre les cascades pour une vue grandiose. On apprécie la démesure de la ville et surtout la relation presque conflictuelle qu’elle entretient avec la nature. Je m’explique: Rio est somptueuse, majestueuse vue de là-haut, mais coincée entre l’océan et sa côte déformée d’un coté et les montagne imposante et impénétrable de l’autre. Personnellement, je trouvais que le charme de la ville venait beaucoup de cette omniprésence d’une nature profondément sauvage-forêt presque amazonienne, vague de presque 3 mètres et montagne escarpée dans une ville des plus urbaines, gratte-ciel, autoroutes, favelas denses.

Rio c’est aussi les plages, dont les mythiques Copacabana et Ipanema. En venant de Paris, nous étions plutôt dans l’ambiance neige, moufle et glissade sur les trottoirs. Arrivés sur Copacabana, nous sommes passé en mode « mais c’est quoi ce del?!! ». La plage à Rio est en effet un énorme Del. Sur des kilomètre de plage de sable fin et de gros rouleaux, des milliers de brésiliens s’agitent dans tous les sens. C’est beau, c’est plein de vie.

Le reste du temps, nous avons beaucoup marché dans la ville pour en prendre petit à petit la mesure. C’est une grande ville plus ou moins comme une autre…peut-être trop grande pour l’apprécier en simple piéton.

Voilà pour ce petit séjour à Rio. Trois jours d’adaptation au voyage, au Brésil, à la chaleur, aux moustiques. Nous n’avons du coup, sans doute, que survolé Rio sans trop vraiment s’en imprégner.

Nous sommes certainement passé à coté du vrai Rio, mais nous savons que nous reviendrons dans 6 mois pour vraiment voir cette ville sous tous ses angles.

Pilou