16 févr. 2010

Hugo, Bilan 1 mois


Bon ben on y est depuis un mois maintenant. Là on vient prendre trois jours de repos, et aussi de rattrapage de travail en retard à Puerto Natales. Nous passons nos journée dans un confortable salon de la « Residence El Mondial». Celle-ci est tenue par une vielle chilienne ressemblant parfaitement à Régine…Nous sommes les seuls Backpackers à l’exception d’un cyclotouriste allemand. Le reste des clients sont des travailleurs saisonniers ou des routiers de passage. On se sent comme à la maison.
Me voilà donc dans ce salon, m’apercevant qu’un mois est passé et je songe à faire un petit Bilan.
En fait le temps est passé vite. J’ai toujours le sentiment dans ma tête de n’être qu’au début. Je suis encore entrain de faire mes armes. Dans des vacances de 2 semaines, on commence à penser au retour au bout de 10 jours. Quand on voyage pendant 1 mois, on se languit de la maison pendant la dernière semaine. Je suppose que lorsqu’on a en tête une aventure de plus d’un an, les premiers signes de lassitude viennent aussi beaucoup plus tard.

Nous sommes dans un rythme où nous prenons le temps de voir les choses, préparer et anticiper les expériences. Nous menons la vie à une allure normale en fait. C’est-à-dire que les journées incroyables comme la visite des chutes d’Iguaçu, ou la balade avec des lions de mer ne sont pas au programme quotidien. Cela réduit certainement l’intensité en comparaison à des voyage plus courts, mais permet aussi de mieux profiter de ces moments et de vivre l’état de voyageur comme une expérience sur le long terme où l’on mérite vraiment les journées grandioses. Cela serait bien dommage que la longue marche d’approche d’un glacier ou la plongée dans l’effervescence Carioca deviennent la routine.

D’un autre coté, je reconnais que, bizarrement, je n’ai pas encore ressenti une seul fois l’ennui. Grâce à la rigueur que nous mettons à tenir ce blog, travailler nos photos et vidéos, réaliser les interviews…j’ai en fait l’impression de crouler sous les « choses à faire » . Je ne me sens absolument pas désœuvré, à vivre à la légère au jour le jour.
Malgré cette activité permanente, je me sens tout de même de mieux en mieux capable de profiter de chaque instants, du moment présent. Capacité qui vient avec les longs voyages je suppose. C’est une touche d’accès au bonheur.

Ainsi je sens des première transformation ou changement d’état d’esprit qui s’opère, mais il est trop tôt pour appeler ça un bilan. Une seule certitude, le voyage me fait me sentir accompli. Quel bonheur.

Hugo

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