16 févr. 2010

Les points marquants de Torres Del Paine


Durant ce sympathique trek qui, pour nous, reste le moment où notre voyage commence réellement, (enfin dans la nature et les montagnes), nous retiendrons quelques moments particuliers:

- Se réveiller dans la neige au camp des japonais et marcher seuls pendant 2h dans les hautes herbes recouvertes de givre et de neige.

- Le point de vue inouïe sur les trois Torres
- Apprendre à faire la nourriture avec notre réchaud à bois. Tout est une question de logistique, de patience et…d’abstraction du gout de ce qu’on mange. Mine de rien être réunis autour d’un petit feu est un moment très détendant et ou on se sent prendre le temps (que ça bouille…)
- La montée hors sentier pour observer le cirque de la Vallée Frances de plus haut. Nous faisons certainement parti de ces gens qui restent frustrés tant qu’ils ne sont pas tout en haut, où du moins le plus haut de ce que la sécurité de base permet. Sortir des chemins balisés pour tracer sa propre route, les sens en éveil et l’esprit tourner vers le seul objectif d’arriver la haut, offre un sentiment de liberté pure qu’il est difficile de rencontrer ailleurs.

- L’aide de la providence: Pilou n’avait pas de bonnet et se disait qu’il allait vite en acheter un vu le caractère glacé du vent patagonien qui chatouille ses oreilles. Quelques heure plus tard, nous trouvons sur un des chemins un bonnet abandonné. Il est chaud et stylé et donc vite adopté.
Deux jours plus tard, nous n’avions plus de gourde suite au départ de Nico et nous avions une grosse journée à marcher sans pouvoir transporter d’eau. Embêtant…mais 30 minutes de marche après nous être mis en route, nous trouvons au milieu du chemin une gourde de 1 litre parfaitement comme il faut.

- Pouvoir contempler plusieurs heures d’affilée le glacier Grey en étant tout seul au milieu des rochers avec pour seul bruit celui du vent patagonien infaillible, surtout aux abords du Campo De Helio Sur. Nous avons renouveler l’expérience trois fois, après-midi, coucher de soleil et petit matin.

- Faire plein de panoramiques de tout les paysages pour pouvoir les mettre dans notre futur chez nous. Si on ne sait pas ou il sera, ni quand on l’aura, on sait déjà qu’il faudra beaucoup de murs.

- Enfin la tentative de camping sauvage au loin du massif pour tenter d’observer celui-ci sans nuages. Echec, les nuages semblent aussi bien accrochés à ces montagnes que la neige à leurs sommets. Néanmoins la nuit fut bonne et nous avons la satisfaction d’avoir essayé.

Ainsi s’achève notre première grande sortie. Nous prendrons quelques jours de repos pour rattraper notre travail et nous commencerons notre route vers le nord. Les 6 mois qui vont suivre irons irrémédiablement dans cette direction jusqu’à ce qu’on arrive en Colombie…ou pas.

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