16 avr. 2010

San Pedro de Atacama (7 Avril 2010)

Grandiose !
La route qui traverse la cordillère entre Salta et Atacama est une excursion à part entière. La montée progressive dans les vallées verdoyantes argentines qui au fur et à mesure nous fait passer au dessus des nuages et atteindre la haute montagne est splendide. Nous grimpons mine de rien à 4500m. Et puis tout d’un coup nous apparait l’immensité sec de la région d’Atacama. Du désert comme nous en rêvions en partant défile à nos fenêtres. Cette fois-ci la rupture avec notre périple patagonien est totale. Une nouvelle histoire commence, et nous sommes déjà à peu près à la moitié du voyage.Ainsi, San Pedro de Atacama s’étend paisiblement au pied de l’impressionnant volcan Llilancabur, partagé entre le Chili et la Bolivie. Ce petit village pittoresque aux maisons basses et aux façades de terre est fort agréable mais il regorge cependant de touristes friqués qui donnent à la ville une ambiance Saint-tropique. Nous n’aimons pas trop ça mais nous allons quand même profiter de ce qu’il y a à faire autour.Au fur et à mesure que nous nous renseignons, nous nous rendons compte que les activités et les paysages de San Pedro ressemblent fortement à ce que nous pourrons faire en Bolivie, mais en plus cher, confortable et aseptisé. Le tourisme se décline donc pour la clientèle susdites et nous attendrons la Bolivie pour voir Salars, Lagunas, Flamingos et Geysers .

Nous louerons finalement des vélos afin de se balader dans les proches alentours de San Pedro. La Vallée de la Lune est une route passant dans un paysage désertique à une vingtaine de borne de San Pedro. Ca monte un peu pour y aller et le soleil tape fort mais quel sensation d’être tout seul dans le désert avec nos bicyclettes. Chaque côte est évidement suivie d’une descente hystérique. Malgré le fun de la balade, une pensée me traverse l’esprit: je viens de faire 40km, sans bagages, avec seulement deux petites montée de rien du tout, je suis épuisé et mes fesses refuse de toucher la selle. Pourtant dans 3 mois je me retrouverai sur les routes d’Europe avec 20kg de sacoches et une moyenne nécessaire de 80km par jour…

La deuxième balade, le lendemain, nous emmène dans un canyon étroit dans lequel serpente une piste tout à fait cyclable. Elle fait environ 5 kilomètres et je prends tellement de plaisir à la dévaler à toute blinde que je la fais deux fois dans chaque sens. Une tentative de vidéo embarqué échoua et j’avais la flemme de sortir mon appareil photo. Il faudra donc, pour une fois, nous croire sur parole quand à la beauté du lieu.

Nous quittons San Pedro et le camping délabré où nous étions les seuls clients pour embarquer avec des Québécois fort sympathiques rencontrés dans la rue et d’autres touristes vers la traversée en 4*4 de l’altiplano bolivien jusqu’à Uyuni. On approche d’un autre lieu mythique qui nous fait rêver depuis longtemps.

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