1 avr. 2010

Santiago 21/03/2010 - 26/03/2010

De temps en temps, il faut se lancer sans savoir sur quoi on va tomber.
Les adieux barbecuesque de Bariloche furent déchirants et nous savions qu'en remontant vers le nord, nous allions vers des villes avec des immeubles de plus de trois étages, choses que nous n'avions pas vu depuis BsAs.


Pour garder un coté local et convivial, et ne pas retourner à l'anonymat des auberges de jeunesses Américano-Israëlienne, nous décidons d'écouter un mec qui connait un type qui à une amie à Santiago super sympa qui veut bien nous heberger. True Story.

Katherine, dit "Jajaja" à cause de son rire inscessant, nous accueille comme des rois dans son petit deux pièces en plein centre touristique de Santiago. Elle est télémarquetteuse, bosse 50 heures par semaine et fait la fête tout autant. Du monde défile en permanance chez elle et on ne compte plus le nombre de personnes qui possède les clés. Tous sont adorables et interressants, ils nous donnent la vision du Chili par les jeunes de Santiago et au fur et à mesure des discussions, soirées, et verres, nous apréhendons Santiago de mieux en mieux.

Cette apréhention est d'autant plus facile que Santiago est etonnament une ville très agréable. Malgré cette étendu de building coincée entre les montagnes et noyée dans un mug de pollution persistant, il y a des quartiers très aérés, verts et relaxants. La maison du poète Pablo Néruda située à 10 minutes à pied du noeud central de Santiago, Baquedano, en est un parfait exemple. On ne peut qu'aprécier la qualité de vie qu'il y est facile de trouver.


Le programme, qui n'en est pas un, s'enchaine très vite, faut pas déconner, la montagne nous manque déjà. Soirée avec la Jajateam à la Jajahouse, dégustation de poisson frais du pacifique au marché central, visite des principaux lieux touristiques comme la grimpette du Cerro Cristobald oulle musee d'art pre-colombien. On se permet enfin de faire l'aller-retour vers Valparaiso à 1h30 de bus. Franchement décus par ce "mythe" qui n'est autre qu'un gros port dégueux coiffé de quartiers favelistiques qui valent juste le coup pour la photo bariolé des colines s'étendant par dessus les cerros, quand elles sortent du brouillard.


Enfin Santiago nous permet de continuer nos interviews avec deux étudiantes en échange avec qui nous avons passé une soirée très agréable et un Franco-Chilien consultant de 40 ans dont les opinions nous chatouillent la glotte dans le sens anti-naturel. Mais bon, ça fait partie de l'interet de la démarche.



Nous retournons vers Mendoza après avoir ouï dire qu'y avait de la montagne là bas !

Ougo

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