Un dernier tour au paradis

A peine arrivé à Buenos Aires, que je me remet sur la route, cette fois-ci vers le nord, afin de rejoindre Rio de Janeiro et mon avion de retour. Épaulé par Aurélie pour vaincre les 48 heures de bus supplémentaire nous finirons épuisé, par arriver à Mangaratiba, dock de départ vers l'ile paradisiaque "Ilha Grande". C'est bête, mais au fond cela me fait super plaisir de passer un peu de temps sur une plage à prendre le soleil vu que cela ne m'est pas arrivé durant mes 6 mois de vacances. Étonnant non? Cette ile est un lieu de bronzette très prisé des Carioca mais reste relativement calme hors-saison et en semaine. Ca tombe bien, on est lundi et en plein hivers.

La ville principal de l'ile, Abraao, est en fait un petit gringo-land dans une baie ravissante et où le béton n'a absolument pas entravé le charme de l'endroit. Au contraire les bungalow et petite table en bois au bord de l'eau pour boire des capeirinas au couché de soleil nous plonge complètement dans l'ambiance des vacances relaxes. Nous passerons les deux jours sur l'ile a se balader dans la foret tropical et buller sur la splendide Bahia Lopez Mendez, une des plus belle plage du monde. Je me ressource complètement et force est de reconnaitre que la haute montagne n'est pas l'unique environnement ou il fait bon vivre. Malgré le plein hivers, il fait 30 degré et l'eau est d'une température idéal, d'autant plus qu'il y a des grosses vagues et moi, j'aime bien rigoler et faire le fou dans les rouleau. Je finirai même par me dire que 1 petite semaine dans le coin serait un vrai bonheur.

Mais il faut continuer vers Paraty, ancien port colonial superbement conservé où une fois de plus la sympathie innée des brésiliens nous épate totalement. Je tombe complètement amoureux du mode de vie local où le pouce levé et le "Todo Bien" sont un moyen de communiquer universel.

Après notre brève étape à Paraty, direction Rio, chez mon amie de l'edhec Amélie qui m'accueillera merveilleusement bien pour les 2 jours avant mon vol.

Amérique du Sud, c'est fait...mais je reviendrai!