13 août 2010

On est sur la lancée !

Après s'être fait gentiment virer de la pelouse où nous finissions notre session matinale de yoga, nous nous mettons en route pour la deuxième journée, et cette fois-ci rien n'est prévu. Nous ne savons donc ni jusqu'où nous allons, ni où l'on dormira.
Finalement les courbatures n'ont touché personne et c'est en fait avec grand plaisir et confiance en nous que nous commençons à avaler les premiers kilomètres italiens. Durant les deux jours suivants, nous enchaînons les baies séparées par de jolies petites montées durant lesquelles aucun de nous n'a posé le pied. C'est pas pour nous vanter mais on envoie du lourd. D'ailleurs le premier soir, après 75 km et beaucoup de dénivelé, nous cuisinons sur la plage de San Bartolomeo de Marini et nous nous installons dans une sorte de jardin abandonné au milieu de la ville pour dormir. Plein de gens nous regardent par les balcons et nous nous sommes attendus toute la nuit à nous faire virer par la police. Rien...
En fait, la côte italienne avant Genova est vraiment urbanisée à 100% et franchement, rouler entre les voitures, les plages noires de monde et les immeubles dégueulasses nous saoule assez vite. Seules quelques petites parties de villages restées authentiques et des poses baignades nous permettent d'apprécier un petit peu.

Le soir d'après nous trouvons non loin de la nationale, juste avant Genova, une petite plantation d'oliviers. Celle-ci est parfaite pour se reposer et passer la nuit sur une des terrasses ensoleillées. D'ailleurs nous voyageons maintenant depuis deux jours avec un sympathique Hongrois d'une cinquantaine d'années rencontré vers San Remo qui est très content d'avoir trouvé des compagnons de route aussi à l'arrache que lui.
Il ressort de ce début de voyage que 40 km par jour, même avec beaucoup de dénivelé, ça passe à l'aise. En plus, Kassey nous tient bien à distance, de quoi mettre sur le cul tous ceux qui pensaient qu'une nana n'aurait pas le physique de nous suivre.
Dans la série "j'attire la sympathie avec ma grosse bicyclette et un budget de 7 euros par jours (si si)" les passants continuent de nous interpeller, klaxonner, encourager, et lorgner et une gentille nana nous a fait le plein du réchaud à essence gratuitement.
Vivement la suite, je sens qu'on prend le rythme là!

1 commentaire:

Anonyme a dit…

oh yeaaaah

keskidise ?

j'ai pedalé comme un cochon sur mon vtt hier en pensant a vous.
bien content de pas avoir a en refaire le lendemain par contre. les jambes sont carpettes la...

pipicacaprout

PS: jaimerais tout de meme que les deux nouveaux se presentent.

par exemple, si hugo vous racontent la blague de l'ange et de la mouche, est ce que vous rigolez?