18 sept. 2010

2 jours au Monténégro


Les trois semaines passées en Croatie furent un bonheur, mais l'Euro me manque et je suis bien content d'arriver dans un pays avec un nom rigolo. Je suis sûr qu'il y a plein de bonnes occasions pour faire des jeux de mots avec "Monténégro", évidemment, plus c'est raciste, plus ça me fait rire.
Bon ! nous voilà donc au nord du pays où nous récupérons une carte qui nous fait tout de suite prendre l’ampleur du pays : en 140 bornes, c'est torché. Cependant, il faut bien reconnaître que la baie de Kotor est splendide et son classement "Unesco" est bien mérité. Les falaises entourent à 180° cette petite étendue d'eau reliée par un petit canal à la mer Adriatique.
La première impression qui me frappe au Monténégro, c'est la paisibilité permanente. Peu de voitures, des vieilles routes et des vieilles maisons, c'est parfait pour les cyclistes, d'autant plus que, contrairement à la Croatie, ils ne sont pas radins en tunnels et les routes longeant la mer sont parfaitement plates. La ville de Kotor est un petit Dubrovnik surplombé d'un mur d'enceinte absolument vertigineux au flan des falaises dominant la vieille ville. C'est un tantinet moins touristique que la Croatie, mais nous faisons tout de même la rencontre de Alb et Nasrin, des Turcs en vacances qui n'ont pu s'empêcher d'entamer la conversation à la vue du drapeau palestinien. Nous avons passé un bon moment avec eux et au passage récupéré l'adresse et le numéro de téléphone de leurs parents pour nos futures "nuits chez l'habitant" près d'Izmir, Istanbul et Ankara. Le carnet d'adresses se gonfle décidément de plus en plus.
La suite du Monténégro est en revanche plutôt décevante, mais Buvda est une petite cité sympathique même si le style médiéval commence à me sortir par les trous de nez. Les bureaux d'information touristique furent assez peu coopérants pour nous aider à définir un parcours pour la suite, à croire en les écoutant qu'à part Kotor, on peu rapidement tracer vers l'Albanie. Ce que l'on fait en suivant les petites routes après une nuit dans un recoin derrière les arbres au milieu de la ville. Décidément, le camping sauvage en milieu urbain, c'est sport. La dernière petite route nous menant à la frontière albanaise est bien sympa et nous ramène dans les montagnes, ça me manquait.

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