6 sept. 2010

A travers les îles

Ainsi continue notre périple Croate après avoir bien rechargé les batteries chez Mirko et Vesna. On peut effectivement dire que les îles et la côte Croate méritent largement leur réputation de Riviera Adriatique. Les petites criques dans lesquelles nous n'avons cesse de nous arrêter n'ont rien à envier aux cartes postales de Polynésie. Il est aussi très impressionnant de se rendre compte que la splendeur géographique de la région résulte d'une belle chaîne de montagnes bien aiguisée qui baigne à hauteur de la mer adriatique. Les vallées forment ainsi des bras de mer entre le continent et les îles toutes longilignes et alignées dans la même direction du nord ouest au sud est. La plus grosse chaîne de montagne est donc la côte continentale de la Croatie qui vient plonger abruptement dans l'eau.

Quelle que soit l'île où nous nous trouvons, nous sommes en fait entourés à la fois de la mer et de la montagne de chaque côté puisqu'elles sont suffisamment étroites pour pouvoir admirer les deux rives à la fois. L'une des îles retient particulièrement notre attention. Pag, que les Croates surnomment "la lune", est, contrairement à toutes ses sœurs, dépourvue de la moindre végétation et nous donne vraiment l'impression d'un désert saharien flottant dans l'eau turquoise.

Rab, Pag, Dugi Otok, Hvar, Peljesac... En sautant d'île en île à coup de bateau et en retournant rarement sur le continent, nous avons descendu tranquillement la Croatie en profitant de la beauté de ce pays dont le patrimoine naturel est l'un des mieux conservés d'Europe, mais aussi en faisant des haltes dans les villes comme Sibenik, Trogir ou Zadar. Je suis encore impressionné par la qualité de la restauration et de la conservation des ces anciennes cités moyenâgeuses qui ont un charme fou. Les vieilles villes de ces trois dernières sont d'ailleurs classées patrimoine mondial de l'Unesco. Je garde aussi un souvenir particulier de Zadar et de son Orgue marin et éolien : sur les quais au nord de la vielle ville, les touristes peuvent s'asseoir le long de l'eau et se laisser envoûter par les sons que produisent les vagues et le vent s'engouffrant dans un savant système de tuyauterie sous-marine dont l'air ressort par des centaines de trous partout sur la chaussée. L'effet produit est convaincant est très intéressant.
Jusqu'à Dubrovnik, je garde un souvenir particulier pour l'île de Hvar dont les montagnes et plages m'ont encore plus plu que le reste.

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