16 nov. 2010

En passant par Ephèse


Quitter Izmir fut plus facile que d'y entrer et nous nous retrouvons rapidement sur un bord de mer bien agréable que nous longerons jusqu'à la grande plaine entourée de montagnes où, sur le flan de l'une d'entre elles, se trouve la mythique cité d'Ephesus. Celle-ci, comme Pergame, possède un splendide théatre romain, et deux grandes Agora, mais elle s'en distingue nettement grâce à une longue rue pavée incroyablement bien conservée et à la façade restaurée de sa bibliothèque. Je ne sais pas pourquoi, mais j'aime toujours autant découvrir ces sites antiques et m'abreuver de toutes ces informations inutiles que j'oublie aussitôt à propos de qui a construit quoi, à quelle époque, et en l'honneur de qui. Peut-être cela fait-il partie du processus qui me permet de mieux me laisser envoûté par le site, en ayant parfois presque l'impression de visualiser les splendeurs de jadis ; mais je me trouve toujours stupide de lire béatement que telle pièce faisait tant de mètres carrés, et possédait tant de colonnes avec des chapiteaux comme-ci et des statues comme-ça... je ne comprends pas grand'chose à l'architecture des Romains, mais bon ! j'aime bien ça et Éphèse, ben ça déchire...


Nous décidons maintenant de pointer vers l’intérieur des terres pour aller vers l'Est et retrouver les montagnes qui malgré tout nous manquaient à tous les trois. D'ailleurs aussitôt qu'un petit coin de forêt isolé a croisé notre route, nous nous y sommes arrêtés pour prendre deux bonnes journées de pause. Cette fois-ci, en plus de nos occupations habituelles d'écriture, de bidouillage de vélo et de lecture, nous passons maîtres dans l'art de cuisiner avec des braises après avoir confectionné une petite grille avec du vieux fil électrique... pourquoi pas. Poissons grillés, bananes chocolat, fajitas, poulet braisé, Yallah.

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