18 févr. 2011

Premiers pas en Iran

Quelque 40 km après Dogubayazi où nous avons séjourné 2 jours, se trouve la frontière iranienne, toujours au pied du mont Ararat.


Il faut savoir qu'en Iran, le système bancaire international n'est pas présent et il faut passer la frontière avec suffisamment de sous en liquide pour tenir la durée que l'ont veut. Les devises acceptées pour le change sont seulement le Dollar et l'Euro. C'est pourquoi dès le passage des formalités de sortie turques nous sommes assaillis par des changeurs ambulants. Les négociations sont dures mais nous finissons par nous entendre sur un taux et récupérer quelque 15 millions de Rails avec des gentils Khomeyni barbus dessinés dessus.
Les formalités iraniennes se font sans trop de tension et les gens sont plutôt sympa. Je dois malgré tout déposer à nouveau mes empreintes alors que les Suisses en sont exempts. Ça y est, nous y voilà. La ville de Maku est dans la zone la plus au nord de l'Iran et les montagnes sont partout.
Nous comptons maintenant rejoindre Tabriz un peu plus au sud puis Marc et Myriam prendront un bus vers Téhéran tandis que moi je tracerai vers le petit bout d'Arménie plus au nord... vers les grosses montagnes.


Les quatre jours qu'il nous faudra pour rejoindre Salmas seront splendides encore une fois au niveau paysage mais y a pas à dire, le froid rend tout compliqué. Le soir, dès que la nuit tombe, nous nous retrouvons tous les trois dans la grande tente d’expédition pour cuisiner et maintenir une température autour de 5 C°. Il faut reconnaître qu'en franchissant la frontière nous gagnons 1h30 de soleil tous les soirs, vu le décalage horaire. Je pars ensuite me coucher dans ma tente où je développe de nombreux stratagèmes pour ne pas descendre trop en-dessous de 0 C°. Je reconnais que les nuits sont dures mais la splendeur du paysage nous permet de nous accrocher.

1 commentaire:

Unknown a dit…

Et pendant ce temps là certains crèvent de chaud par 38°C à Sydney ... La vie est vraiment trop injuste =)