24 mars 2010

Cerro Catedral (15-16 mars)

Dernière sortie autour de Bariloche avec Malou : le massif du Cerro Catedral. Durant toute la semaine, nous avons pu observer de loin ses grandes aiguilles rougeâtres caractéristiques qui rappellent fort logiquement notre massif des Aiguilles Rouges.

Le massif du Cerro Catedral est situé au cœur du Parc Nahuel Huapi et assez vaste pour faire des randonnées de 6-7 jours en été et profiter de la station de ski, la plus grande d'Amérique du Sud, ou du ski de rando en hiver.

En à peine deux petit jours nous aurons eu un bon aperçu de toute la magie de ce massif. De loin, il apparaît austère et triste. Une fois entré en son cœur, on entre dans un autre monde, entouré d'aiguilles toujours plus hautes les unes que les autres qui se reflètent parfaitement dans de nombreux petits lacs. Le massif devient alors le terrain de jeu idéal des grimpeurs, trailers, trekkeurs ou photographes.

Peut-être parce que ce massif, après ceux du Torres del Paine ou du Fitz Roy, apparaît plus à taille humaine. Ici, on attrape pas un torticolis à force de contempler du bas tout les beaux sommets qui nous entourent, on vit avec eux, on fait parti du paysage, on devient acteur du massif et non plus spectateur.

Inutile donc de dire que l'on a passé 2 jours fantastiques. Soirée à contempler le reflet parfait du Cerro Catedral (le sommet) dans le lac ou nos pieds faisaient trempette puis tournoi de coinch avec des français dormant au refuge ; soleil qui se leve tout pile dans l'ouverture de la tente pour le reveil le plus agréable de l'histoire du camping sauvage; ascension d'une petite aiguille parce qu'elle était jolie et pas loin ; Traversée du massif avec vue sur le Tronador, l'Osorno et le lac Nahuel Huapi, nos 3 précédents périples autour de Bariloche;

Bref que du bonheur pour, personnellement, un des plus beaux treks que nous ayons fait depuis le début. La sensation de liberté et de bien être intense après l'ascension de l'aiguille, l'impression de faire partie du paysage et la présence de Malou à mes cotés n'y sont sans doute pas pour rien.

Pilou

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