29 mai 2010

Un équilibre du monde à travers les engagements

Il est clair que mon besoin de m’engager et de prendre position avait commencé avant mon départ. Et évidement ce n’est pas les longues heures contemplative dans les bus inhérente au voyage qui me font faire marche arrière sur mes réflexion passé, d’autant plus que je suis parti avec en poche une cargaison de littérature politique, géopolitique, historique, ou scientifique et que le poilu qui me sert de compère est pas loin cotiser chez les verts.
Seulement petit problème. Il y a une infinité de cause auprès desquelles s’engager et tout devient rapidement confus. Comment des engagement aussi distinct que le socialisme, l’écologie ou les droits de l’homme peuvent ils appartenir à une réflexion cohérente plus générale? Vu que la question m’échoue, pourquoi ne pas tenter de faire la cartographie de mes engagement en suivant la modeste vision raisonnée de l’équilibre du monde que je me définie.

1) Axiome de départ
Comme dans tout raisonnement on se doit de faire reposer ses affirmation qui en découlent sur base que l’on se propose d’admettre.
En essayant de revenir au plus basique des points de départs, j’arrive sur l’affirmation suivante: « Je fais parti de ce qu’on appelle l’humanité, et pour cela je considère tout les autre humains comme mes égaux ». C’est peut-être peu, mais cela me semble déjà voler plus haut que « respecter la volonté de Dieu » et les règles infiniment ré-interprétable qu’on trouve dans deux ou trois bouquins qui commencent à dater.

2) Doctrine Sakharov
Si l’on est d’accord sur ce qui cette notion d‘égalité entre chaque individus de cette même humanité, on n’a pas réellement besoin de la bible pour comprendre qu’on ne peut pas faire subir aux autres ce que l’on ne souhaite pas subir soi-même. Le « Aime ton prochain comme toi-même » du fameux philosophe du premier millénaire peut découler de ce raisonnement
A mon sens, ce qu‘on appelle « les droits de l‘homme » permettent de synthétiser efficacement ce principe. Ainsi respecter les droits de l’homme de façon inconditionnelle est l’unique moyen de parvenir à cette première vision de l’équilibre du monde. C’est la doctrine Sakharov: «The defense of human rights is a clear path toward the unification of peoples in our turbulent world and to the relief of their suffering. »


3) S’organiser
Cet ensemble disparate que l’on nome l’humanité doit donc se débrouiller pour faire respecter les droits de l’ homme. Il faut donc une ou plusieurs autorité qui lient les être humain et en soit garant. C’est d’ailleurs la seule forme d’autorité admise par l’idéologie anarchiste (n’accepter que l’autorité qui est totalement justifiable). On conçoit vite qu’une organisation ne peut pas avoir une dimension global (pour le moment) et on accepte donc un niveau d’organisation plus petit: les nations. Même si ces entité sont faciles à remettre en question, il faut reconnaitre leur efficacité dans un but organisationnel et donc nous leur reconnaissons le rôle (qu’elle ne respecte souvent pas) de faire appliquer les droits de l’homme.
D’ailleurs la chartre des droits de l’hommes des nation unis fait figurer dans l’article 2, c’est-à-dire les droits de l’homme de première génération qui sont opposable à tout autre lois et même à l’état, permet de délimité ces entités organisationnelle à travers le droit des peuples à l’autodétermination.
Ainsi vient mon premier engagement auprès de tout peuple (et je sait que la notion de peuple est extrêmement difficile à définir) réclamant démocratiquement son indépendance ou en étant privé par la force. Je m’engage auprès des Palestinien, des Tibétains, les peuples sud-américains…


4) Organisation Nationale
Dans l’hypothèse ou ces sous ensembles seraient créés et respectés, il appartient maintenant aux individus le constituant de faire respecter l’égalité des citoyens et les droits de l’homme (de première génération jusqu’à la troisième génération) à travers une lutte démocratique.
C’est à ce niveau là qu’il est requis de définir un engagement politique au sens moderne du terme. Pour moi il est évident que la répartition des richesses et des pouvoirs est le premiers et plus important palier du maintient des droits de l’homme. Il m’apparait alors évident qu’encourager le capitalisme, et ne pas appuyer l’aide des plus fort envers les faibles est une mauvaise direction. Depuis le marxisme jusqu’à l’anarcho-syndicalisme moderne en passant pas l’anarchisme et la social démocratie, les moyens de lutter sont multiple et donnent différente proposition pour concevoir une lutte efficace pour les objectifs sus-décrits.


5) Relations Internationalles
Toujours en continuant le raisonnement, et en gardant en tête les précédentes prises de positions, voyons comment envisager les interaction entre les différentes organisations. Chacune d’entre elle est supposée être maitre de sa destinée et on ne peut donc admettre que l’une d’entre elle intervienne de façon nocive à l’encontre d’une autre, sous aucun prétexte. La seule intervention envisageable serait alors pour défendre une entité contre une agression en cours, mais cela ne se ferait qu’après une validation démocratique.
Ainsi je m’oppose farouchement contre l’impérialisme américain et européen et ses manifestation intolérable comme la guerre en Afghanistan, le colonialisme passé et les résidus qu’on trouve encore aujourd’hui, les sanction économique contre Cuba ou l’Iran, les élection ou des candidats pro-occidentaux sont soutenus par des capitaux et force militaires étrangère…
Plus généralement la pensée Chomskyiste apporte une approche claire et dépropagandisée des relations internationales.

6) Et pour finir, un point de vue global
Enfin, en revenant à ce concept d’humanité qui serait alors garanti par les différentes étapes que je viens de décrire, il nous appartiens alors de lutter aussi pour sa sauvegarde future. C’est dans cette ultime but que résident mes engagement écologiques et environnementaux. Ils se retrouvent d’ailleurs à l’intersection de nombreux engagement cités précédemment. Le développement durable et la dénucléarisation et démilitarisation total de la planète sont ainsi des engagements à part entière.

En relisant ces dernières lignes, je conçoit tout à fait que certaines positions peuvent paraitre arbitraire. Tout au long de mon raisonnement, il est certainement possible d’adopter d’autre engagements face au problèmes que soulève la compréhension d’un équilibre mondial.
Cependant elles (mes positions) sont ce qu’elles sont et changerons surement avec le temps, mais elles me permettent d’y voir plus claire et me définissent totalement, aujourd’hui, en tant que citoyen du monde.

5 commentaires:

Martin Fleury a dit…

T'as Lester Brown dans tes lectures contemplatives paraboliques?

Unknown a dit…

http://www.bescherelle.com/

Olivier a dit…

La nature humaine est l'obstacle à ton "humanité". Certains ont essayé de changer l'homme, ils ont eu des problèmes.

Sté a dit…

Fais attention aux raccourcis sur la route...
C'est comme ça qu'on perd son chemin...

Marion a dit…

Et pourquoi, sur les belles routes du voyage, tu laisses pas un peu tomber ton ebook pour discuter un peu avec le papi bolivien assis à côté de toi ? Lui aussi, il a plein de trucs intéressants à dire ... et tu pourras toujours relire Chomsky un fois rentré.

Et si tu veux un bien bon livre pour mettre de l'eau dans ton moulin, lis Las venas abiertas de América Latina de l'uruguayen Eduardo Galeano. Disponible dans n'importe quel petit stand de marché près de chez toi.