24 oct. 2010

Istanbul, un an après.


Enfin, les lignes des berges du Bosphore marquées par ces minarets, symbole d'Istanbul. M'y revoilà. Comment ne pas être ému quand je repasse, un an plus tard, sur la grande esplanade entre Agia Sophia et la mosquée bleu. Retrouver les petites rues en montagnes russes de Taksim et l'effervescence nocturne de Istiklal Cadesi. Cette ville avait déjà profondément marqué mon épanouissement de voyageur et y revenir en ayant le sentiment d'immédiatement pouvoir m'orienter est très savoureux.


L'hostel où je retrouve les Suisses avec qui je compte faire un bout de route en Turquie n'est pas terrible mais son incomparable avantage est d'avoir un rooftop le plus proche de Sainte Sophie que l'on puisse imaginer. Les soirées face à cet édifice grandiose éclairé dans des nuances rouge et jaune sont mémorables. C'est quand même bien sympa de retrouver ici deux cyclistes rencontrés à peine plus de 5 minutes dans les rues de Split plus d'un mois auparavant. On se met vite d'accord pour faire un bout de route ensemble en allant vers Izmir et je suis franchement content de me dire que je vais pédaler aux côtés d'autres aventuriers pour quelque temps. Départ prévu 4 jours plus tard.
Je mets à profit cette pause pour mettre à jour pas mal de textes, de mails, de lectures des infos, de cartes routières à renvoyer à la maison, de matos de vélo à réparer et à racheter et de coups de fil à passer. C'est chiant mais ça fait du bien de revenir à un rythme un peu plus citadin.


C'est d'ailleurs très agréable de vivre Istanbul sans courir après toutes les activités touristiques immanquables. Je profite autrement en m'imprégnant beaucoup plus de l'esprit de la ville, et en découvrant de nouvelles petites choses comme un musée d'antiques Coran, les quartiers de la rive asiatique et des mosquées peu fréquentées. Encore une fois je retrouve l'atmosphère incroyablement reposante de celles-ci, où je me sens bien, pieds nus, sur la moquette moelleuse et entouré de personnes cherchant le recueillement.

Les jours passent très vite et cette ville me plaît définitivement encore plus que la première fois. Évidemment les atouts culinaires dont je profite n'y sont pas pour rien.
Je fus aussi ravi au plus haut point de passer une soirée avec Nesrin, l'amie turque rencontrée au Monténégro qui vit ici. J'espère sincèrement la revoir un jour peut-être au cours d'autres voyages.
Je dois enfin reconnaître que sur le plan psychologique cela me fait beaucoup de bien de revoir des gens, échanger dans plusieurs langues et être sous un vrai toît alors qu'il continue malheureusement à pleuvoir sans arrêt pour le 15ième jour consécutif pour moi et ce n'est pas prêt de s'arrêter.

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